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Liberté, Egalité, Cohésion sociale – 10 septembre 2011    Télécharger en pdf

Un rapide tour d’horizon des textes politiques et administratifs publiés depuis 2005, ainsi que des agences et des directions créées récemment, pourrait laisser croire que la cohésion sociale a été au cœur des préoccupations gouvernementales. Elle est en effet devenue la nouvelle référence obligée de tout « paquet » politique. Phénomène qui traduit la justesse, non du diagnostic de la situation sociale, mais de l’analyse des préoccupations sociales faite par la droite, qu’il s’agisse de la lutte contre la « fracture sociale » en 1995 ou de la campagne du candidat Nicolas Sarkozy en 2007 axée sur le « pouvoir d’achat ». Cependant sous le vernis des effets d’annonce la réalité est bien différente. Les politiques conduites depuis bientôt sept ans ont contribué au délitement progressif du lien social et à la dégradation de la situation des plus précaires.

Les quatre propositions que nous faisons ici pour mettre en place un Etat social actif garant de la cohésion sociale ont un fondement simple : la cohésion sociale requiert l’accès de tous à un habitat digne, la possibilité pour chacun d’avoir accès à un travail suffisamment rémunérateur, la diffusion large de la connaissance et l’égalité réelle des chances.

Un diagnostic : des politiques qui contribuent à la dégradation de la situation des plus précaires

De même que la fracture sociale ne s’est pas résorbée pendant la présidence de Jacques Chirac ou que le pouvoir d’achat des plus modestes n’a pas augmenté depuis 2007, la cohésion sociale n’a pas été protégée mais a été au contraire mise à mal depuis 2005. D’où vient ce décalage entre annonces et réalité ?

Premièrement, il n’y a pas de politique en faveur de la cohésion sociale qui ne soit globale, c’est-à-dire qui n’intègre, aux côtés des actions menées en faveur de la réhabilitation urbaine, de la promotion de la diversité ou de la préservation du système de protection sociale, un volet redistributif, et donc un volet fiscal. Or, des gouvernements qui ont fait du bouclier fiscal le principal instrument de leur action, entre 2006 et 2011, peuvent difficilement prétendre avoir également considéré la cohésion sociale comme une priorité.

Deuxièmement, la cohésion sociale doit se penser et se défendre non seulement à l’intérieur des générations, mais également entre les générations. Or la droite a aggravé la situation d’une jeunesse sacrifiée, victime de la volonté de démembrement de l’éducation nationale puis variable d’ajustement sur le marché du travail, tout en opposant de manière systématique les différentes générations lors des débat sur les retraites comme sur la dette et le déficit publics.

Troisièmement, la droite a fait le choix de se focaliser de manière excessive ces trente dernières années, et de manière quasi-exclusive ces cinq dernières années, sur la protection civile (contre la délinquance et les dangers de la route notamment) au détriment de la protection sociale, contribuant ainsi à la détérioration progressive d’un tissu social déjà fragilisé par la « nouvelle insécurité sociale », selon les mots de Robert Castel. Et les politiques conduites au nom de la cohésion sociale ont contribué à la dégradation de la situation des plus précaires.

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Lire nos autres articles « Modèle social »

 

Quelques billets d’humeur

 

Manifestants de tout le pays (octobre 2010)

 

 

 

Ca y est, c’est fait, les jeunes sont dans la rue. Lycéens, étudiants, la sanction vient de tomber sur le gouvernement. Les jeunes ne veulent pas de cette réforme des retraites et le font savoir. Lire la suite

 

 

 

 

Des extraits du « Petit lexique CST »   (en savoir plus)

 

"Social" (juillet 2011)

 

 

Dénoncer le « dualisme social », lutter contre la « fracture sociale », être le président du « pouvoir d’achat ». Si Usbek et Rica, les deux Persans de Montesquieu,  arrivaient en France aujourd’hui, nul doute qu’ils attribueraient naïvement ces slogans de campagne au parti socialiste. Lire la suite

 

 

 

 

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